mardi 1 mars 2011

La Serena - Museo arqueologico

Moaï et Tête réduite dans le musée archéologique

Moaï
Statues monumentales de l’île de Pâques, en Polynésie.
La majorité de ces monolithes sont sculptées dans du tuf issu principalement de la carrière de Rano Raraku. Quelques-uns ont cependant été sculptés dans d'autres roches volcaniques de l'île (basalte, trachyte ou tuf volcanique). Leur taille varie de 2,5 à 9 mètres, pour un poids moyen de 14 tonnes, jusqu'à 80 tonnes pour les plus grosses. Toutes sont des monolithes tournés principalement vers l’intérieur de l’île à l'exception du Ahu Akivi dont les moaï regardent l'océan. Selon Jo Anne Van Tilburg, le nombre de moaï s'élève à près de 887, sur l'ensemble de l'île. Les moaï tels qu'ils devaient être dans leur état final, après édification, possédaient des yeux blancs fait de coraux et l’iris rouge en tuf volcanique ou noir obsidienne. Wikipedia
Ce Moaï est un des seuls qui ait quitté l'île de Pâques, il serait même allé jusqu'à Bordeaux!

Tête réduite
Les têtes réduites ou tsantzas sont des objets rituels jadis réalisés à partir de têtes humaines par des tribus d'Amérique du Sud tels que les Shuars. 
Les "tsantzas" sont apparues il y a plusieurs milliers d'années. La réalisation d'une tsantza est une quête spirituelle réalisée dans la célébration d'un rituel immuable. C'est un acte guidé par une certaine notion de justice, mais surtout de vengeance. Ainsi, pour se venger d'un homme, on va se battre avec lui, puis, une fois l'adversaire tué, on va le décapiter et faire réduire sa tête tout en prenant soin de bien emprisonner son esprit vengeur (« Muisak ») à l'intérieur.Parfois, afin d'éviter de futurs problèmes, la famille de l'adversaire est également assassinée et leurs têtes sont réduites. Ces pratiques tribales violentes ont effrayé les conquistadors lors de leur découverte des Jivaros. De violents affrontements ont eu lieu entre les Shuars et les Espagnols. Les dizaines de milliers de têtes espagnoles qui furent réduites en un demi-siècle de combats contribuèrent à alimenter la légende des « sanguinaires» Shuars réducteurs de têtes.
La fabrication d'une tsantsa est une tâche qui prend près d'une semaine.
Immédiatement après l'assassinat, la victime est soigneusement décapitée selon une technique particulière. Le tueur découpe la peau autour du buste de la victime avant de détacher la tête et de s'enfuir avec son trophée. Une fois en sécurité, l'assassin entaille la nuque et le cou de la tête afin de pouvoir facilement en ôter le crâne. Ce dernier est ensuite jeté à la rivière en tant que présent à la divinité pani, le dieu anaconda.
Les yeux sont ensuite soigneusement cousus et la bouche est sertie à l'aide de pitons en bois, les chountas. Le « masque » est mis à tremper dans une décoction de baies pendant près de deux heures, une prolongation de ce traitement pouvant entraîner la chute des cheveux. À l'issue de cette étape, la peau est sombre et caoutchouteuse, et la taille de la tête a été réduite au tiers de sa taille originelle.
Le « masque » est retourné afin de pouvoir racler au couteau la chair encore éventuellement accrochée à la peau, puis il est remis à l'endroit et les incisions du cou sont cousues.
L'opération finale consiste à remplir la tsantsa avec des pierres chauffées. Les pierres sont insérées une à une par le cou et continuellement tournées afin d'éviter les brûlures. Lorsque l'on ne peut plus insérer la moindre pierre, du sable chaud est introduit afin de combler les espaces (cette étape devra être reconduite régulièrement). Du charbon est frotté sur l'extérieur du visage afin de lui conférer une certaine étanchéité et de pouvoir modeler la peau. Les cheveux superflus sont brûlés et la tsantsa est accrochée au-dessus d'un feu afin qu'elle soit solidifiée et noircie. Une machette chauffée est appliquée sur les lèvres pour les sécher, après quoi les trois chountas sont retirés et remplacés par des ficelles.
Lors du dernier jour de la semaine de fabrication, la tête est emportée en forêt pour subir sa première célébration : un trou est effectué sur le haut du crâne, un double kamai est inséré et fixé à un chounta à l'intérieur de la tête, ainsi, la tsantsa pourra être portée autour du cou du guerrier, lui apportant son pouvoir personnel, son arutam.
Une attention particulière est portée à garder l'apparence originelle du visage de la victime. Les coutures ont pour but d'emprisonner le « Muisak » à l'intérieur de la tsantsa.
Wikipedia
 

1 commentaire:

Fanny a dit…

L'explication fait limite plus peur que la tete en elle meme!